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Nems au porc et au crabe
La cuisine asiatique, c’est mon truc. J’adore ça même si j’en cuisine très peu car à chaque fois, il faut des tonnes d’ingrédients à dénicher dans les épiceries spécialisées etc, et je suis une flemmarde.
Et un de mes plats préférés reste les nems : ça croustille, c’est plein de goûts et au final, on peut mettre tout ce qu’on veut dedans.
Alors j’ai décidé de faire mes nems moi-même et de les fourrer avec une garniture hyper complète, relevée comme il faut et gourmande à souhait. Et je peux vous dire que contrairement à ce que je pensais, c’est facile à faire les nems et ça n’a rien à voir avec ceux qu’on achète en magasin. On s’est régalés !
Ingrédients ou compos : (pour environ une vingtaine de nems selon la taille des bestiaux)
– 300 g de viande de porc hachée
– 2 boites de miettes de crabe
– 400 g de crevettes roses
– 1 gros oignon émincé
– 1 CAS d’ail en poudre
– 1 poignée de champignons noirs
– 1/2 paquet de vermicelles de soja
– 1 oeuf
– poivre
– 1 grosse carotte rapée
– 1/2 bocal de germes de soja
– 1 CAS de nuoc mam
– 1 CAS de sauce soja
– 1 paquet de galettes de riz
Préparation :
Commencez par réhydrater vos vermicelles de soja et vos champignons noirs. Pour ma part, je les mets dans un saladier et je verse par dessus le contenu d’une bouilloire d’eau (que j’ai fait chauffer au préalable), puis je recouvre d’une assiette et je laisse poser de cette manière pendant une petite dizaine de minutes.
Dans un autre (grand) saladier, mettez le reste des ingrédients : porc haché, oignon émincé, crevettes, chair de crabe, la carotte rapée, les germes de soja, l’ail en poudre, le nuoc mam et la sauce soja, puis mélangez intimement le tout. Je vous conseille d’utiliser vos mains, ça sera bien plus rapide.
Coupez ensuite vos vermicelles de soja et émincez vos champignons, ajoutez-les au reste de la farce et re-mélangez bien.
Nous passons ensuite à l’étape fatidique, la plus laborieuse. Bon, c’est loin d’être insurmontable mais c’est un coup de main à prendre. C’est pourquoi je me suis permise de vous prendre le pliage en photo étape par étape pour vous simplifier la vie.
Pour commencer, étalez un linge propre sur une surface plane et préparez un récipient avec de l’eau chaude à côté pour mettre vos galettes de riz à ramollir.
Posez votre galette ramollie sur le torchon et déposez une grosse cuillère à soupe de farce en bout de galette. Repliez les bords gauche et droit sur lafrace, puis le bord inférieur en comprimant bien la farce pour éviter au maximum qu’il y ait de l’air dans le nem (c’est ça qui peut les faire éclater à la cuisson). Puis commencez à rouler, toujours en serrant. Réitérez l’opération jusqu’à épuisement des ingrédients.
Pour la cuisson, les deux techniques les plus connues sont au four ou en friture.
Si vous préférez au four pour que vos nems soient un peu moins gras, déposez-les sur une feuille de papier cuisson, badigeonnez-les légèrement d’huile et mettez au four à 250°C pendant 20 minutes à une demi-heure.
Sortez-les quand ils sont bien dorez et croustillants. Voila ce qu’ils ont donné chez moi au four.
J’ai également testé la cuisson en friture, en faisant 2 bain d’environ 10 minutes ; l’aperçu est la photo de présentation.
Personnellement, j’ai bien aimé les deux, avec une légère préférence pour la cuisson en friture car les nems sont plus croustillants. Mais c’était délicieux au four aussi car moins gras. Donc les deux modes ont leur bon côté, choisissez le plus simple pour vous.
Et il y a plus qu’à servir avec des belles feuilles de salade (genre laitue ou batavia) et une bonne sauce pour nems !
Bon app’ !
Ayghon
Palmiers sardines et tomates roties
Envie d’un apéro sympa et rapide, sans prise de tête ? Il suffit de demander !
Un bocal de tomates rôties au four aux olives noires de la marque Sacla traînassait paresseusement dans mon placard, attendant patiemment de passer à la moulinette. Et puis, j’ai eu une soudaine envie de les coller dans des palmiers. Mais que mettre avec ? Des sardines bien sûr !!! Avec leur goût moins neutre que le thon, c’était l’accompagnement idéal pour nos tomates si parfumées.
Et puis tant qu’à faire, j’en profite pour valider ma troisième participation au Défi Cuisine : la tomate dans tous ses états, parce que j’adore la tomate !
Ingrédients ou compos :
– 2 boites de sardines ( à ce que vous voulez)
– 1 oignon
– 1 bocal de tomates rôties au four aux olives noires
– un rouleau de pâte feuilletée
– Poivre
Préparation :
Pour commencer, émincez finement votre oignon ; écrasez les sardines à la fourchette après avoir retiré l’arête centrale et mélangez le tout. Poivrez généreusement.
Étalez cette purée de sardines-oignons sur toute la surface de la pâte feuilletée.
Égouttez les tomates rôties et détaillez-les en petits morceaux. Disposez-les par dessus le mélange sardines-oignons.
Roulez bien serré deux côtés de la pâte vers l’intérieur jusqu’à ce qu’ils se rejoignent, de manière à former le palmier. Enroulez ce double-boudin dans du film alimentaire et réservez au congélateur pendant une demi-heure à une heure pour faciliter la découpe.
Coupez des tranchettes d’environ 1 cm d’épaisseur et disposez sur du papier cuisson en les espaçant un petit peu. Enfournez pendant 10-15 minutes à 200 °C.
Laissez refroidir à l’air libre pour que nos jolis palmiers ne ramollissent pas.
Bon app’ (éro) !
Ayghon
Riz Cantonnais simplissime
Je suis une grande fan de cuisine asiatique : que ce soit leurs fritures comme les nems et autres beignets, leurs viandes en sauces telles que le bœuf aux oignons ou encore leurs nouilles aux légumes, j’adore une grande majorité de leurs spécialités culinaires.
J’aime également cuisiner exotique mais sans devoir acheter des tonnes d’épices qui ne me serviront qu’une fois par an ou que je vais galérer à trouver. Donc, j’ai tendance à opter pour des versions simplifiées. Elles sont pas forcément identique en goût aux spécialités originales mais s’en rapprochent plutôt bien et sont bien plus rapides à faire.
C’est le cas pour le riz cantonnais. Il en existe un nombre incalculable de versions, donc finalement peu importe la recette, l’essentiel est que ça plaise. Et ça fait partie des choses que je n’achète quasiment jamais en grandes surfaces car il n’a aucun goût. C’est pourquoi je vous ponds cette petite recette toute simple. Les puristes me diront qu’elle est beaucoup trop sobre comparé à ce que nous mijotent nos amis chinois. Certes, mais elle est quand même vachement bonne !
Ingrédients ou Compos : (pour 3 mangeurs)
– 100g de riz
– 100g de dès de jambon
– 1 oignon
– 1 petite boite de petits pois
– 3 CAS de sauce soja
– 2 oeufs
– poivre
– du beurre
Préparation :
Faites cuire votre riz dans de l’eau légèrement salée. Le temps de cuisson dépend du type de riz que vous avez choisi mais il vaut mieux qu’il soit légèrement ferme plutôt que trop cuit et collant. Une fois cuit, passez le sous un peu d’eau froide pour le rincer et stopper la cuisson et laissez-le de côté.
Émincez pas trop finement votre oignon et égouttez vos petits pois. Battez vos oeufs dans un bol, salez et poivrez.
Dans une poêle sans matière grasse, faites cuire vos oeufs battus en omelette en les brouillant du début à la fin, pour que ça donne des petits morceaux d’omelette qui ne bavent pas (mais que ça ne soit pas du carton non plus, hein !).
A la base, le riz cantonnais est du riz frit. Donc l’instrument idéal pour cuire cette recette est le wok. Si vous n’en avez pas, pas de panique : une poêle qui n’attache pas fera l’affaire. Donc, dans le wok en question, mettez à cuire à feu vif vos oignons et vos dès de jambon avec un petit peu de beurre. Quand les oignons deviennent translucide et fondants, et que les dès commencent à bien se colorer, déglacez avec la sauce soja et poivrez. Si ça vous semble un peu face, ajoutez de la sauce soja plutôt que d’ajouter du sel. Mettez de côté.
Ensuite, refaites fondre du beurre dans le wok et mettez-y le riz. Faites-le frire sur feu maximum pendant quelques minutes en mélangeant bien pour que ça ne brûle pas, et versez-y les oeufs, les petits pois et le mélange jambon-oignons. Et laissez le tout frire pendant 5 minutes sans cesser de remuer.
Servir de suite (c’est meilleur très chaud) comme accompagnement de ce que vous voulez.
(PS : Le riz, c’est super dur à manger avec des baguettes).
Bon app’ !
Ayghon
Ramens au poulet
Mon poilu m’a fait découvrir l’année dernière un manga. Un manga génialissime. Un manga qui me fait pleurer un épisode sur trois (environ) et qui s’appelle Mai Hime. Des super héroïnes qui ont des pouvoirs magiques etc etc. En tout cas, je vous les conseille vivement. Mais le plus important, c’est que ce manga m’a fait découvrir les Ramens : un plat typiquement japonais qui mélange pâtes et soupe, et des tas d’autres choses dedans : viandes, légumes, oeufs etc.
Du coup, après s’être enfilés la totalité des épisodes deux fois en l’espace de moins d’un an, le poilu m’a dit « je veux manger des ramens ». Et là j’ai dit « miam ».
J’ai donc cherché une recette facile de ce plat complet sans avoir à courir partout pour trouver des épices japonaises spécifiques. J’ai trouvé ça super bon, et je suis pas là seule.
Ingrédients ou Compos : (pour 2 gros bols)
– 1 paquet de ramens pour 2 personnes
– 2 cuisses de poulet
– sauce soja
– 1 échalotte et 1 oignon
– 1 CAS d’aïl en poudre
– 1/4 de chou chinois
– 1 carotte
-1 kubor
– 1 oeuf molet
– sel et poivre
Préparation :
Faites dorer vos deux cuisses de poulet salées/poivrées, à la poêle, pendant une dizaine de minutes
Faites chauffer environ 75 cl d’eau dans laquelle vous allez jeter tout de suite le kubor que vous allez laisser fondre.
Pendant ce temps, coupez en rondelles vos carottes et en lamelles assez fines votre quart de choux, et émincez l’oignon et l’échalotte.
Jetez dans l’eau l’aïl, l’oignon, l’échalotte et 1 cuillère à soupe de sauce soja.
Quand les cuisses de poulet sont à peu près cuites, c’est à dire que l’intérieur est juste rosé, prenez votre air le plus sadique et hop, plongez-les dans le bain d’oignons pendant 5 bonnes minutes et sortez-le.
A la place du poulet, vous pouvez à présent mettre le chou et la carotte dans l’eau qui est toujours en train de bouillir.
A quoi ça sert de faire bouillir le poulet me direz-vous, puisqu’on le fait d’abord cuire à la poêle ? Excellente question mon cher Watson. En le faisant bouillir un petit peu, vous finalisez la cuisson en donnant un léger goût de volaille grillée à votre bouillon. Mais pas trop longtemps pour que le bestiau ne devienne pas caoutchouteux.
Passons à présent aux ramens. Vous les trouverez au rayon exotique de votre magasin et ça ressemble à des pâtes fraîches mais version asiatique. Je les ai choisies aromatisées soja-caramel. Sur le paquet, ils proposent 2 modes de préparation : en bouillon ou sautées.
Moi je les balance dans une poêle avec un tout petit peu d’huile dans le fond, avec le feu au maximum et quand elles commencent à griller, j’ajouter le sachet d’épices et 2 CAS d’eau. Une fois que l’eau est bien absorbée et que les pâtes sont toutes enrobées, on éteint le feu.
Pendant ce temps, nos cuisses de poulet ont eu le temps de refroidir un peu. On va donc les détailler en filaments et remettre les os de poulet dans le bouillon pendant 5 minutes pour accentuer encore un peu le goût du poulet dans la soupe.
Le montage des bols :
On sort 2 bols assez gros, sinon c’est galère pour tout tasser. Ceci dit, des assiettes à soupe conviennent parfaitement aussi, ou un saladier de 5 litres si vous avez très faim.
On réparti au fond nos ramens (qui ont pris la couleurs des épices soja-caramel ici).
Disposez par dessus les morceaux de poulet.
Puis le bouillon avec les légumes.
Et enfin, on décore avec les oeufs molets coupés en quarts avant de servir bien chaud (les miens manquaient légèrement de cuisson).
Bon app’ !
Ayghon