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La Poutine
Il y a quelques semaines de ça, j’ai eu une furieuse envie de quelque chose de scandaleusement, monstrueusement, anti-diététique. Un truc dégoulinant, fondant, gras et onctueux. Et puis j’ai repensé à une recette dont on m’avait parlée. La Poutine, un genre de Saint-Graal du cra-cra. M’enfin, si on peut plus se faire plaisir…
Pour la petite histoire, la Poutine, dont il existe un nombre infini de versions, est principalement connue au Quebec. C’est un plat rural et très populaires donc les origines sont plutôt floues. Pour résumer, il s’agit d’un plat de Frites, parsemées généreusement de fromage (qui fait scouic-scouic !) et arrosées d’une sauce brune qui fait penser (un peu) à la sauce Barbecue.
Sauf que ! Evidemment, c’est pas si simple. Le fromage en grain nécessaire à la recette est quasi introuvable en France, c’est du Cheddar frais qui fait Scouic-scouic sous la dent, en grains. Et la recette de la fameuse sauce brune est jalousement gardée par nos amis Québécois (Tabarnak !).
Mais moi j’avais très envie d’une Poutine maison ! Alors j’ai surfé (surfééééééééé, Aline, pour qu’elle revienne… euh… pardon…). Bref, et je suis tombée sur ce site : http://www.viedegeek.fr/article/vie-gourmand-comment-faire-bonne-poutine-en-france/. Vu mon côté geekette, c’était tout à fait roleplay.
Une recette dont le goût se rapprocherai de la vraie, avec des ingrédients faciles à trouver. Je ne l’ai pas suivie à la lettre, j’y ai mis mon petit grain de sel et fait surtout au feeling.
C’était bon, c’était bien lourd, et la prochaine fois, je me souviendrai de ne pas manger pendant 3 jours avant. Mais franchement, ça en valait le coup.
Ingrédients (ou compos) : pour 5 ventres sur pattes
– des frites (beaucoup de frites !) (J’ai pris des frites au four pour la conscience mais ce sont pas les meilleures)
– un gros cubes de mozzarella de 500 g
Pour la sauce :
– 2 échalotes hachées
– 1 CAC d’ail en poudre
– 5 CAS de sucre roux (j’ai pris de la poudre à Maurice, on peut difficilement faire plus roux)
– 5 CAS de vinaigre balsamique
– 1 CAS de beurre (salé pour moi)
– 500 ml de bouillon de volaille
– 3 CAS de concentré de tomates
– 3 CAS de Maïzena
– 100 ml d’eau froide
Préparation :
Mettons les frites à cuire et préparons la sauce pendant ce temps.
Commençez par hacher vos échalotes assez finement, au couteau. Puis mettez les dans une casserole avec le sucre roux et l’ail.
Ne mettez pas le feu trop fort sinon ça va bruler, mais laissez à feu moyen jusqu’à ce que ça caramélise.
Une fois que c’est bien caramélisé, déglacez avec le vinaigre, remuez bien et ajoutez le beurre.
Laissez le fondre et laissez mijoter une dizaine de minutes, le temps que ça réduise.
Ajoutez ensuite le bouillon de volaille et le concentré de tomates. Laissez encore cuire 5 minutes.
Délayez la maïzena dans les 100 ml d’eau froide. Puis rectifiez la texture en ajoutant la préparation à la sauce en remuant toujours sur le feu.
Ensuite, coupez votre mozzarella en tout petits cubes.
Je suggère ce fromage car il a l’avantage de rendre moins d’eau que la mozzarella classique et est relativement élastique. Vous pouvez cependant le remplacer par le fromage de votre choix, l’essentiel étant que ça soit un fromage qui ne se diluera pas dans la sauce en fondant.
Disposez vos frites dans une assiette et parsemez-les généreusement des cubes de fromages.
Versez la sauce par dessus : elle imbibera les frites et fera fondre le fromage.
A déguster chaud et Régalez-vous !
Bon app’ !
Ayghon
Mogettes à l’Italienne
J’adore les mogettes ! Vous savez bien, ces gros haricots blancs vendéens qui vont si bien avec le cassoulet ?
Ben voila, moi, la mojette, ça me botte.
Donc la dernière fois, en faisant mes courses toute guillerette, que vois-je au rayon surgelé (oui oui, j’ai bien dit surgelé) : des mojettes ! Forcément, je me suis jetée dessus, toutes dents dehors, babines retroussées, l’oeil vif et l’oreille alerte. Par contre, sans la moindre idée de ce que j’allais en faire.
Et puis, comme d’habitude, en plongeant dans mes placards, je suis tombée par hasard sur un bocal de caviar de tomates à l’ail Sacla et paf, ça a fait des chocapics, euh non, des étincelles.
Et c’est parti pour un petit gratin plein de soleil, le genre de gratin qui fait bronzer juste en le regardant !
Ingrédients ou compos : (pour un petit gratin pour 2/3 personnes environ)
– 300 g de mogettes (surgelées ou pas, des haricots blancs en boite feront tout aussi bien l’affaire)
– un bocal de caviar de tomates à l’ail Sacla
– une boule de mozzarella
– une poignée de gruyère rapé
– un kubor et du gros sel
– un mélange d’herbes du Sud (origan, basilic, romarin…)
– sel et poivre, huile d’olive
– un petit peu de crème fraiche (facultatif)
Préparation :
C’est tellement simple à préparer que vous pourriez le faire les yeux bandés et les mains liées, sauf que ça pourrait être un peu dangereux.
Pour commencer, plongez vos mogettes dans une grande casserole d’eau, avec le kubor et le gros sel et faites bouillir jusqu’à ce que ça soit cuit. Le temps de cuisson dépend du produit : pour du surgelé comme moi, c’était une vingtaine de minutes ; pour des haricots blancs secs, c’est environ une heure et pour des haricots blancs en boite, pas besoin de faire cuire, passez directement à l’étape suivante.
Après avoir égoutté vos haricots, faites les légèrement dorer à la poêle avec une cuillère à soupe d’huile d’olive. Ajoutez le mélange d’herbes du sud et un petit peu de crème fraîche. Pas beaucoup, juste de quoi les enrober légèrement. Salez et poivrez si besoin.
Disposez vos haricots dans le fond d’un plat. N’est ce pas qu’il est pittoresque comme tout mon mini plat en terre cuite ?
Recouvrez vos haricots de la totalité du mélange de tomates à l’ail.
Coupez votre boule de mozzarella en tranches et recouvrez-en votre caviar de tomates.
Mettez au four à 240°C, soit thermostat 8, pour environ 20 minutes, jusqu’à ce que le fromage soit bien fondu et qu’il ai pris une belle couleur dorée.
Alors, il est pas appétissant ce beau gratin ?
Mmmmh la prochaine fois, je le servirai avec des côtelettes d’agneau !
Bon app’ !
Ayghon
Butternut farcie
J’adore le mot Cucurbitacée. Parce que oui, la Butternut fait partie de la famille des cucurbitacées et autres courges.
De plus, on est en plein dans la période de tous ces délicieux légumes, et moi, ça me ravit, parce que j’adore !
Je suis donc allée au marché, toute guillerette, sans mon panier parce que je n’ai pas de panier, mais il faut que j’en achète un, en osier, comme les mamies, parce que ça a trop la classe. Je disais donc que je parcourais joyeusement les étals couverts de légumes, tout ça plein de belles couleurs, et je les aient vus, elles, ces magnifiques courges Butternut qui me faisaient de l’œil pour de vrai.
J’ai failli éclater de rire lorsque le maraîcher m’a tendu la courge : elle avait une queue qui mesurait facile 30 cm de long. Et je peux vous dire que les gens dans la rue m’ont regardée de travers tandis que je rentrais chez moi, ma courge à la main.
J’ai d’ailleurs coupé la queue pour cette recette, le reste m’ayant servi à faire une poêlée toute simple, au beurre et relevé par de la cassonade. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.
Today, nous farcissons du cucubitacée ! Et à la basquaise mesdames et messieurs : en effet, la sauce que j’ai utilisée pour relever la viande était un reste de sauce aux poivrons d’un poulet basquaise préparé la veille. Et franchement, j’ai rarement mangé un légume farci au boeuf aussi bon. Mon prochain farcissage aura droit au même traitement : relevé d’une sauce aux poivrons épicée.
Ingrédients ou compos : Pour 2 personnes
– 1 belle courge Butternut
– 1 oignon
– une demi boite de lardons
– 250 à 300 g de viande de bœuf hachée
– 2 petites tomates
– 1 reste de sauce de poulet basquaise (ou 1 poivron, une petite boite de tomates pelées, ail en poudre et paprika)
– une boule de mozzarella
– sel et poivre
Préparation :
Coupez en deux, dans le sens de la longueur, la courge Butternut, Faites gaffe : c’est pas si facile (me suis coupée en épluchant une citrouille la semaine dernière, dangereux ces légumes). Ôtez à la cuillère les graines et les filaments au milieu. Disposez les deux moitiés dans un plat avec une noisette de beurre et mettez au four une vingtaine de minute au thermostat maximum.
Pendant que notre cucurbitacée se dore la pilule, émincez votre oignon et faites le revenir dans une poêle avec les lardons.
Une fois les oignons fondants et translucides, ajoutez la viande hachée. Faites la bien revenir et une fois qu’elle a l’air plus ou moins cuite, ajoutez le reste de sauce du poulet basquaise. Alors évidemment, vous n’allez pas attendre de faire mon divin poulet basquaise pour faire cette recette (même si le fait que la sauce ai pris le temps de mijoter longtemps avec le poulet lui a donné un goût phénoménal). Donc, il suffit, pour un résultat similaire, de faire revenir un poivron avec une boite de tomates pelées, de l’ail et du paprika.
Vous pouvez ensuite, si vous les souhaitez mais ce n’est pas indispensable, ajoutez deux petites tomates fraiches émincées. On laisse ensuite cuire pendant une quinzaine de minutes, à feu doux, pour que tous les arômes se mélangent.
Remplissez ensuite généreusement votre courge cuite de la farce que nous avons amoureusement préparée. Coupez la boule de mozzarella en tranches et recouvrez-en la viande.
Et enfin, remettez au four pour à peine 10 minutes, juste le temps que le fromage fonde et fasse une magnifique couverture chauffante et collante à notre belle butternut farcie !
Et enfin, régalez-vous tant que c’est chaud, parce que franchement, qu’est ce qu’il est réconfortant ce plat !
Bon app’ !
Ayghon