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Poisson crû à la Tahitienne
J’ai pressenti ce week-end comme le dernier sursaut de chaleur de l’été. J’avais donc envie d’une recette bien estivale, histoire de marquer le coup. J’ai eu le nez fin, comme on dit, parce que je sais pas pour vous, mais j’ai la chair de poule depuis hier moi.
J’ai tout de suite pensé à cette recette de poisson crû, légèrement cuit dans un jus de citron vert, le tout adouci par du lait de coco, accompagné de légumes croquants. Pour la petite histoire, je tiens cette recette de mon Papounet. En effet, ayant passé 2 ans de ma petite enfance à Tahiti, grâce à sa profession à l’époque, nous nous sommes imprégnés des coutumes locales. Et cette recette que nous adorons tous, mon Papa la préparait régulièrement l’été à notre retour en France.
Ni une, ni deux, direction le poissonnier pour trouver le poisson de mes rêves. Traditionnellement, cette recette se prépare avec du thon rouge ou blanc mais évitons de continuer à décimer cette population de poisson par gourmandise. Et puis de toute façon, le poissonnier n’en avait pas. Par contre, il avait de très beaux filets d’espadon. Je n’en avais jamais mangé mais à vue d’oeil, la texture semblait assez proche du thon.
J’ai donc pris ce poisson afin de tenter l’expérience et ça a été une réussite : une chair fermé et délicate qui tient très bien la marinade, un goût léger qui ne domine pas trop le reste, de la mache juste ce qu’il faut et une texture qui absorbe bien les arômes… Que demander de plus ?
Souvent, dans les îles, c’est un plat à part entière servi avec du riz blanc et chaud. Personnellement, je la préfère comme une entrée froide mais c’est au goût de chacun.
Ingrédients ou compos : (pour 4 bons mangeurs)
– 2 belles tranches d’espadon
– 3 citrons verts
– 1 grosse tomates
– 1/2 concombre
– 2 carottes
– environ 150 à 200 ml de lait de coco
– sel et poivre
Préparation :
Découpez l’espadon en cubes d’environ 1 à 2 cm de côté. Pressez le jus des 3 citrons verts. Mettez les cubes de poisson dans un récipient creux, salez légèrement pour activement le processus de cuisson par l’acidité et recouvrez du jus de citron. Mettez au frigo pour minimum 2 heures.
Vous pouvez mettre moins bien entendu si vous préférez un poisson moins cuit.
Rapez les carottes, tranchez finement le concombre et la tomate. Mettez le tout dans un plat.
Une fois que votre poisson est bien mariné et suffisamment cuit par le jus de citron vert (il a pris une teinte blanche plutôt que translucide), égouttez-le en gardant un peu du jus des citrons, et ajoutez-le aux légumes.
Puis versez le lait de coco, le jus de citron que vous avez mis de côté (niveau quantité, c’est vous qui voyez, je vous conseille de goûter au fur et à mesure), et réctifez l’assaisonnement.. Mélangez bien la préparation et laissez encore poser une bonne heure au frais avec de déguster.
Bon app’ !
Ayghon
Tartelettes surprises aux épinards et foies de volaille
Aujourd’hui, c’est encore une nouvelle manière d’apprêter les épinards que je vous propose. Oui, il s’agit encore et toujours du sac d’épinards qui traîne au fond du congélo, celui qui donne pas envie mais qu’il faudrait quand même écouler.
J’ai donc imaginé ces petites tartelettes, ayant très envie de les manger avec des foies de volaille. Vous allez voir, ce sont des petites tartelettes hyper gourmandes, avec un petit goût sucré, relevées par une belle tranche de fromage de chèvre dissimulé sous un dôme d’épinards, cuisinés au lait de coco.
Et puis, pour une fois, je me suis sentie inspirée pour la présentation. Alors enfilez vos tabliez, place à la cuisine !
Ingrédients ou compos : (pour 4 tartelettes)
Pour la pâte :
– 130 g de farine de blé + 70 g de farine de céréales
– 6 cl d’huile d’olive
– 1 oeuf
– 5 cl d’eau tiède
Pour la garniture :
– 3 petites échalotes + 1 petit oignon jaune + 1 petit oignon rouge
– 1 CAS de miel
– 1/2 sachet d’épinards surgelés (soit environ 500 g)
– une briquette de lait de coco (20 cl)
– 1 bûche de chèvre
– 100 g de gruyère rapé
– un paquet de foies de volailles
– cumin
– sel et poivre
Préparation :
Préparons tout d’abord la pâte : dans un récipient, mélangez ensemble tous les ingrédients jusqu’à former une belle boule.
La pâte va vous sembler un peu grasse, c’est normal, tout est dans l’huile d’olive.
Foncez vos petits moules à tartelettes et faites précuire les fonds au four, à 180°C, pendant une quinzaine de minutes.
Émincez vos oignons et échalotes et faites les revenir à la poêle dans un petit peu d’huile d’olive, salez et poivrez. Quand ils deviennent translucides, ajoutez le miel et laissez revenir encore quelques minutes.
Coupez la bûche en 8 généreuses rondelles.
Dans une autre poêle, faites cuire les épinards (sans décongélation préalable) avec les 20 cl de lait de coco. Salez et poivrez, et relevez avec un peu de cumin, dosez à votre convenance. Laissez mijoter jusqu’à ce que la majorité du liquide ait été absorbée.
Sur une feuille de papier sulfurisé, déposez 4 tas de gruyère râpé assez larges et ronds, espacés, et mettez une rondelle de chèvre au milieu. Mettez au four pour 10 minutes à 180°C.
Lorsque les tas ont bien fondu et se sont étalés, décollez-les à la spatule, donnez leur la forme d’un « récipient », calez-les dans des petits bols par exemple pour qu’ils se tiennent, et laissez figer au frigo pendant 10 minutes.
Tapissez les fonds de tartelettes précuits avec le mélange échalotes-oignons-miel.
Posez par dessus une belle rondelle de fromage de chèvre.
Recouvrez des épinards de manière à ce qu’on ne devine pas ce qui se cache dessous et « sculptez » un joli dôme.
Puis parsemez d’une pincée de gruyère râpé.
Enfournez pour une autre quinzaine de minutes, toujours à 180°C.
Ensuite, vous n’avez plus qu’à déposer les coupelles en fromage sur les tartelettes et à les garnir des foies de volaille que vous aurez fait revenir à la poêle au préalable.
Et régalez-vous !
Bon app’ !
Ayghon
Bành Xèo
La cuisine asiatique est une cuisine que j’ai toujours adorée. C’est tellement plein de saveurs, de couleurs, de goûts qui font voyager… Une simple touche de sauce soja dans le plus simple des plats et vous voilà à l’autre bout du monde.
J’avais déjà testé, comme vous avez pu le constater ici, quelques recettes. Me revoilà avec la recette à ma façon du Bành Xèo, qui est un plat vietnamien, souvent servi en entrée. Mais quand on voit la bête, c’est amplement suffisant en plat, accompagné d’une petite salade verte. C’est une crêpe à base de farine de riz, de lait de coco et d’épices, agrémentée, en général, d’une farce à la viande de porc hachée, aux crevettes, et aux germes de soja.
Sauf que comme d’habitude, lorsque j’ai envie de me lancer dans une recette, c’est un coup de tête, une pulsion incontrôlable, qui me tombe sur la tête (par Toutatis !) et forcément, je n’ai pas prévu et il me manque une partie des ingrédients. Qu’à cela ne tienne, je vais le faire à ma façon, et comme je pense, comme la plupart d’entre nous, que la cuisine n’est pas gravée dans le marbre, c’est une version toute personnelle que je vous livre aujourd’hui : le Bành Xèo pour les noobs !
Ingrédients ou compos : (pour 4 Bành Xèo)
* Pour la pâte :
– 100 g de farine
– 100 g de maïzena
– 20 cl de lait de coco
– 20 cl d’eau
– 1 oeuf
– 1 pincée de sel
– 2 pincées de curcuma
– 1 pincée de curry
– 1 pincée de coriandre
– 1 CAS d’huile de sésame + 1 CAS d’huile de tournesol
– ciboulette
* Pour la garniture :
– 250 g de viande de porc hachée
– 2 échalotes
– 1 belle carotte
– 1/2 CAC d’ail en poudre
– une grosse poignée de vermicelles de soja (environ 50 g)
– une poignée de champignons noirs
– sauce soja et sauce huître
– sel/poivre
Préparation :
Commençons par préparer la pâte. Dans une jatte, versez la farine et la maïzena. Puis ajoutez les épices : le curcuma, le curry et la coriandre. Puis une pincée de sel et de poivre.
Mélangez ces éléments.
Ajoutez ensuite les ingrédients liquides : le lait de coco, l’eau, l’œuf, et les huiles. Mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte à crêpes d’une belle couleur jaune. Puis ajoutez la ciboulette à votre convenance. J’ai dû en mettre entre 1 et 2 CAC.
Nous allons à présent laisser reposer la pâte pendant une trentaine de minutes. Pendant ce temps, attaquons-nous à la farce. En théorie, elle est censée contenir des germes de soja ou des pousses de bambous, et des crevettes. Je les aient remplacés par une carotte en julienne et des échalotes émincées, et des vermicelles de soja car j’adore leur texture et leur manière d’absorber le goût des jus de cuisson.
Donc coupons finement nos légumes et faisons-les revenir dans une poêle, avec une lichette d’huile d’olive, mais pas trop longtemps pour qu’ils gardent un peu de croquant.
Ajoutez ensuite la viande de porc hachée et laissez mijoter jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite.
Pendant ce temps, réhydratez vos champignons noirs dans un bol d’eau bouillante, ainsi que les vermicelles de soja, pendant 5 à 10 minutes.
Coupez vos champignons noirs en lamelles, et coupez également grossièrement les vermicelles. Puis ajoutez le tout à la préparation au porc. Ajoutez 1 CAS d’aïl en poudre, 2 CAS de sauce soja et 1 CAS de sauce huîtres. Salez et poivrez à votre convenance.
Laissez encore mijotez 5 minutes pour que tous les arômes s’entremêlent et s’imprègnent.
Passons à présent à la cuisson de la crêpe : enduisez généreusement d’huile une poêle et faite la bien chauffer. Puis versez une louche de pâte. Même si ça n’est pas diététique, ne soyez pas radins sur l’huile : ça donnera à la pâte une texture croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Laissez cuire 2 ou 3 minutes, pas trop longtemps pour que la crêpe ne devienne pas cassante, mais assez pour que l’intérieur ne soit pas cru.
Déposez 2 ou 3 CAS de farce sur la moitié de la crêpe et rabattez.
Laissez chauffer encore quelques minutes, et dégustez bien chaud, accompagné d’une salade
bien fraîche, assaisonnée à l’huile de sésame et sauce soja, c’est un véritable délice !
Bon app’ !
Ayghon