Articles avec le tag ‘gingembre’
Yaourt Glacé au gingembre et coulis de caramel / Noël pour pas un rond : Dessert
Aujourd’hui, j’espère que ce dessert va réellement vous plaire parce que j’en suis très fière. En matière de cuisine, ce qui me fait le plus défaut, c’est l’imagination, enfin je trouve. J’ai du mal à avoir l’éclair de génie qui va transformer le saucisse-purée en plat hyper hype et original. J’ai tendance à rester dans les sentiers battus, et à retravailler, sans prendre trop de risques, les classiques. Alors que bizarrement, au quotidien, quand il s’agit de raconter des âneries grosses comme une dinde de Noël, là par contre, j’en manque pas d’imagination.
Mais aujourd’hui, pour ce dessert inventé à l’occasion du Défi de Noël pour pas un rond, je l’ai eu le fameux éclair de génie, cette lueur d’intelligence.
Je le rappelle, pour le dessert, le budget était de 1.25€ par personnes. Et rholala, je vous ai mitonné un dessert aux petits oignons… J’ai réussi à vous pondre une recette de fou, j’ai réussi à rendre rafiné le petit suisse, si c’était pas du challenge ça ?
Bon, j’arrête de me lancer des fleurs (voir des jardins, des champs entiers), et je vous montre la bête, qui j’espère, vous plaira autant qu’à moi, parce que quand même, en plus d’être original et festif, c’était vachement bon !
Ingrédients ou compos : (pour 2 personnes)
– 6 petits suisses : 1.04€, j’en ai utilisé 2, soit 0.17€ par personne
– 2 CAC de sucre roux au gingembre
– 1 CAC de cassonade
– 1 CAC de vanille liquide
(Je ne vous mets pas les sommes car je pense que tout le monde a du sucre en poudre dans ses placards, ou autre sucre et arômes d’ailleurs).
– 1 briquette de crème fraîche entière : 0.56€, soit 0.28€ par personne.
– un paquet de caramels durs : 1.58€, j’en ai utilisé une petite quinzaine ; dans le doute, je considère avoir mis la moitié vu que je n’ai pas compté, soit 0.40€ par personne.
Nous arrivons donc à un total d’environ 0.85€ par personne, on est larges et dans les clous, donc le restant peut compter pour un surplus d’arôme si vous en avez pas et que vous avez le courage de calculer le montant d’une cuillère à café.
Préparation :
Rien de plus simple que ce dessert bien parfumé. Dans un bol, mélangez les petits suisses, les sucres, la vanille liquide. Si vous n’avez pas de sucre parfumé (j’ai eu la chance de recevoir du sucre roux au gingembre dans l’une de mes Gastronomiz Box), vous pouvez ajoutez les épices directement dans les petits suisses : gingembre en poudre, 4 épices, muscade, etc. Je déconseille les épices à barbecue, ça ne risquerait de faire tâche.
Remettez ensuite les petits suisses améliorés dans leurs pots et plantez-y ce que vous voulez pour avoir un effet esquimau. J’avais des grandes piques en bois (pour faire des brochettes), je les aient cassées en 3. Mettez les pots au congélateur.
Pendant que ça durci au congélateur, dans une casserole, versez la crème fraîche liquide et jetez-y les caramels durs : faites-les fondre dans la crème à feu doux en remuant très souvent au début, et constamment à la fin, pour que ça n’attaque pas et que ça se dilue bien. Si vous préférez un arôme caramel plus léger, ne mettez qu-une dizaine de bonbons.
Une fois que les bonbons ont bien fondu, laissez refroidir et réservez au frigo.
Au moment de servir, passez le plastique des petits suisses sous un filet d’eau chaude pour les démouler plus facilement. Versez une belle CAS de coulis de caramel et posez l’esquimau de petit suisse dans le coulis. Servez immédiatement avant que ça fonde !
Bon app’ et de bonnes fêtes de fin d’année !
Ayghon
Le Carrot Cake
Voila déjà un moment que l’envie de faire un Carrot Cake me trottait dans la tête. Les recettes un peu étranges ont souvent tendance à aiguiser ma curiosité et c’était le cas pour ce fameux gâteau aux carottes. A-t-il réellement le goût de carottes ? N’est-il pas un peu écœurant ?
Pour la petite histoire, le Carrot Cake tire ses origines dans la cuisine anglo-saxonne, à la lointaine époque des rationnements où la carotte servait de substitut au sucre. Il est également possible que ça soit une spécialité suisse originaire du canton d’Argovie, mais je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos là dessus.
Après quelques recherches pour pouvoir concocter ma propre recette, je me lance dans l’aventure du Carrot Cake (beuarrrrk ! fit le Poilu en arrière-plan sur le moment, mais après il fit miaaaaaaam ! Comme quoi, il faut pas se fier aux apparences).
Et je peux vous dire que cet test est une réussite absolue : la carotte donne au gâteau un moelleux incomparable. Le goût de la carotte en elle-même ne se sent quasiment pas : tout est une question de texture. L’humidité qu’elle apporte à la bête lui permet de se conserver parfaitement pendant quelques jours enveloppé dans du papier alu. Les noix apportent une légère touche de croquant et les raisins, une douceur qui s’harmonise très bien avec les épices.
Bon, sur ce, j’arrête de me lancer des fleurs (ou des carottes) et je vous laisse tenter l’expérience par vous-même.
Ingrédients (ou compos) :
Pour le gâteau :
– 5 carottes rapées (environ 350 g)
– 4 oeufs
– 100 à 150 g de raisins secs
– 100 g de noix
– 60 g de beurre fondu
– 250 g de farine
– 100 g de sucre complet de canne + 50 g de sucre blanc
– 1 sachet de levure chimique
– 1 CAC de quatre-épices
– 1 CAC de cannelle
– 1/4 de CAC de gingembre en poudre
Pour le glaçage :
– 1 boite de 150 g de fromage frais type St Morêt
– 2 CAS de sucre blanc
– 1 CAS de jus de citron
Préparation :
Râper amoureusement vos carottes. Je l’ai fait à la main pour ma part, vous pouvez également le faire au robot. Par contre, je déconseille fortement d’acheter des sachets de carottes déjà râpées : elles sont insipides et sèches, et ne font pas honneur au goût d’une vraie carotte.
Et franchement, regardez-moi cette couleur de fou ! Moi, ça me donne envie de me rouler dedans (mais le Poilu a dit non…).
Dans un autre plat, versez la farine, le sachet de levure, les sucres et les épices. Mélangez bien au fouet pour que tous ses aliments poudreux s’entremêlent et ne forment pas de grumeaux. De plus, ça allège la farine.
On ajoute ensuite les éléments « humides », c’est à dire le beurre fondu et les oeufs et on touille allègrement. N’hésitez-pas à pousser la chansonnette pour vous donner du coeur au ventre.
Le résultat est une pâte bien homogène, assez liquide, de couleur brune (grâce aux épices et au sucre de canne). C’est là qu’interviennent les héroïnes du jour : les carottes ! On les noie dans la pâte et on mélange bien.
Et enfin, on ajoute cette pâte les raisins secs ainsi que les cerneaux de noix grossièrement concassés et on remélange (regardez-bien vos biceps : ils est probable qu’ils aient pris 0.3 cm de circonférence).
Passons à la cuisson : versez-la pâte dans un moule rond ou à cake que vous aurez préalablement beurré et fariné pour que ça ne colle pas au fond. Et enfournez le tout dans pour 45 minutes au four préchauffé à 200°C.
Sortez la bête du four, démoulez-la et laissez-la refroidir un peu.
Occupons-nous à présent du glaçage.
Petite précision : je vous ai indiqué les doses que j’ai utilisées pour le gâteau ci-présent mais je vous conseille fortement de doubler les doses pour le glaçage : moi j’ai trouvé que c’était un peu léger au moment de l’étalage. Ceci dit, je suis quand même très gourmande.
Donc, dans un bol, mélangez le fromage frais avec les deux cuillères à soupe de sucre et le jus de citron. Le fromage va se détendre très vite et avoir une consistance relativement liquide et très onctueuse. C’est normal, ne vous inquiétez pas.
Coupez votre gâteau en deux dans l’épaisseur et tartinez tout l’intérieur de la moitié du mélange au fromage.
Remettez le chapeau et tartinez le dessus du reste de fromage. Voila l’intérêt de doublez les doses du glaçage : j’aurai aimé que le mien soit un peu plus épais, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Ensuite, réservez le monstre au frigo pendant quelques heures (je dirai 3h minimum) pour que le fromage fige un peu sur le gâteau et se tienne correctement.
Coupez-vous ensuite de belles part que vous décorerez à votre goût (je me suis contentée de rondelles de carottes).
Bon’ app !
Ayghon
Le Rougail Saucisses
Ici en Bretagne, comme finalement (presque) partout en France, le temps n’est pas folichon.
Je vous vois venir d’ici avec vos gros sabots : « de toute façon, il pleut tout le temps en Bretagne ». FAUX ! nous dirait Norman (fait des vidéos). Et puis, à l’heure actuelle, c’est pas terrible ailleurs non plus.
Donc, si on veut du soleil, il va falloir le dénicher nous-même. Et comme j’ai pas les moyens de m’offrir un billet pour La Réunion, je fais dans l’importation. Oui Messieurs-Dame, j’importe leur gastronomie directement dans mon assiette.
C’est pourquoi aujourd’hui, faisons honneur à leur Rougail Saucisses, délicieux et si simple à faire.
Ingrédients (ou compos) : pour 4 personnes
– 4 saucisses de Toulouse
– 3 oignons
– 1 grosse boite de tomates pelées
– 1 CAC de curcuma
– 1/2 CAC de piment doux moulu
– 1/2 CAC d’aïl en poudre
– 1 pincée de gingembre en poudre
– sel / poivre / huile d’olive
Préparation :
Le Rougail Saucisse est extrêmement simple à faire. Si vous êtes dans l’urgence, pas de problème, vous pouvez même le faire la veille : réchauffé, c’est encore meilleur.
Pour commencer, coupez vos saucisses en tronçons d’environ 1.5 cm et faites-les revenir sans matières grasses dans une sauteuse. Quand les morceaux sont bien dorés, réservez-les.
Coupez ensuite vos oignons en rondelles et faites-les revenir dans le gras des saucisses.
Pour ma part, j’ai pris de beaux oignons roses de Bretagne, car on va pas cracher sur la tradition après tout.
Si vous trouvez que ça manque un peu de matière grasse et que vos oignons commencent à tutoyer d’un peu trop près le fond de la sauteuse, n’en rajoutez pas, les saucisses étant pas tellement diététiques. Ajoutez plutôt un demi-verre d’eau pour déglacer la sauteuse et éviter que le fond ne crame.
Ajoutez ensuite une boite de tomates pelées que vous aurez au préalable grossièrement concassées. On touille un petit peu et on met les épices, qui sont le secret de cette recette : 1 CAC de curcuma avec sa belle couleur jaune, 1/2 CAC d’aïl en poudre pour relever le tout, 1/2 CAC de piment doux moulu, on saupoudre très légèrement d’une pincée de gingembre et enfin, on sale et on poivre. Comme d’habitude, on oublie pas de tremper les doigts pour goûter et rectifier l’assaisonnement (ou à la cuillère parce que c’est chaud quand même).
Enfin, on ajoute les rondelles de saucisses, on mélange et on laisse mijoter à feu doux pendant une trentaine de minutes. Normalement, ça doit déjà commencer à sentir super bon et à vous donner l’eau à la bouche.
Et enfin, ya plus qu’à servir bien chaud avec du bon riz et à se régaler.
Traditionnellement, se plat se sert également avec le fameux Rougail, un condiment assez épicé composé principalement de tomates coupées en tout petits dés, de piments et d’oignons émincés, servit très frais et délicieux.
Bon’ app ensoleillé !
Ayghon