Articles avec le tag ‘charlotte’
Charlotte royale au chocolat, poires et crème de marrons
Aujourd’hui, je vous présente l’un de mes desserts préférés : une charlotte. Mais ce n’est pas n’importe quelle charlotte ! Elle est belle, ronde, gourmande, et si je m’écoutais, je ne la partagerai pas, je la garderai que pour moi, et je la dévorerai en solitaire, blottie sous un plaid en regardant un film d’amour bien guimauve.
Mais bon, le principe de la cuisine, c’est le partage, et puis soyons clairs, le Poilu me suspendrait par les pieds, pendant 3 jours, dans la cave, si je j’osais le soustraire à cette merveille culinaire. C’est qu’il est gourmand le Poilu. J’ai rarement vu quelqu’un engloutir autant de nourriture, tout en restant beau comme un Dieu (Chéri, t’as pas 100 balles ?), ce qui est une hérésie ; toutes les femmes ayant les même poignées d’amour que moi seront d’accord !
Donc, cette tuerie, je l’ai découverte par hasard, il y a quelques années sur Marmiton, en cherchant un dessert à la crème de marrons pour l’anniversaire de mon Pôpa, parce qu’il adore la crème de marrons, comme vous pouvez vous en douter du coup. Et en fait, j’en suis moi-même tombée amoureuse.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est pas compliqué à faire, il faut juste un peu de temps. Et honnêtement, vu le résultat, autant esthétique, que gustatif, ça en valait vraiment la peine, et je pense que ma frangine et son Poilu, pour qui j’avais réitéré l’expérience ce mois-ci, histoire d’assouvir mon besoin de gourmandise et de chocolat, ne s’en sont pas plaint.
Ingrédients ou compos :
Pour 2 génoises roulées :
– 200 g de sucre
– 160 g de farine
– 6 œufs
– une grosse boite de crème de marrons
– lait et rhum blanc
– 2 grosses poires coupées en dés
Pour la mousse au chocolat :
– 200 g de chocolat noir
– 6 oeufs
Préparation :
Les génoises :
Pour commencer, nous allons préparer les deux génoises qui vont servir à la structure architecturale de la charlotte (c’est beau dit comme ça je trouve).
Séparez les jaunes et les blancs des 6 oeufs, et battez les jaunes au batteur jusqu’à ce que le mélange blanchisse et fasse effet ruban.
Ajoutez ensuite la farine en deux fois, et battez toujours au batteur. Si c’est un peu épais, pas d’inquiétude, c’est tout à fait normal.
Battez en neige ferme les blancs et incorporez-les délicatement au premier mélange à l’aide d’une maryse ou autre instrument de torture, histoire de ne pas trop casser les blancs.
Étalez la moitié du mélange sur une plaque recouverte d’une feuille de papier cuisson et dépotez le tout au four, thermostat 7, soit 210°C, pendant 7 minutes. Il faut que ça vous fasse un rectangle relativement uniforme au niveau de l’épaisseur. Et 7 minutes suffisent normalement : ça doit être cuit mais sans trop brunir ni sécher : la génoise n’est pas si épaisse.
Réitérez l’opération avec l’autre partie de la pâte.
Passons au démoulage : étalez sur votre plan de travail un torchon humide (et propre, enfin, ça c’est vous qui voyez). Donc humide, comme si vous vous étiez essuyé les mains 3 ou 4 fois avec. Retournez la feuille de papier sulfu, face gâteau contre le torchon. Décollez délicatement la feuille de papier et roulez immédiatement le gâteau dans le torchon humide, dans le sens de la largeur, pour l’assouplir.
On laisse poser quelques minutes dans le torchon, on déroule et on tartine généreusement de la moitié de la boite de crème de marrons.
On re-roule bien serré et on enveloppe dans du film alimentaire. Placez les deux boudins au frigo en attente.
La mousse au chocolat :
Il n’y a rien de plus simple : faites fondre le chocolat à feu très doux pour qu’il ne crame pas au fond de la casserole (et puis je suis trop feignante pour opte pour la méthode du bain marie.
Battez les blancs en neige très très ferme (je vous conseille d’utiliser un batteur, sinon vous allez ressembler à Schwarzy). Mélangez les jaunes d’oeufs au chocolat fondu que vous aurez laissez bien tiédir pour qu’ils ne cuisent pas, puis incorporez délicatement au mélange, toujours pour ne pas casser les blancs, sinon votre mousse ne se tiendra pas. Et hop, on laisse patienter au frigo.
Le montage de cette oeuvre d’art :
Sortez les boudins du film alimentaire et coupez-les en tranchettes d’environ 1 cm de large, 1.5 cm maxi sinon vous en aurez jamais assez pour toute la charlotte.
Sont-y pas beaux mes escargots ?
Dans une assiette creuse, faites un mélange lait-rhum que vous doserez à votre convenance et faites faire trempettes au escargots : un allez-retour vite fait suffira pour qu’ils ne s’imbibent pas trop et finissent par se dépiauter.
Puis tapissez le fond du moule que vous avez choisi. D’ailleurs, si vous n’avez pas confiance en votre moule, vous pouvez en tapisser le fond de film plastique (perso, j’en ai pas eu besoin, enfin, disons plutôt que j’ai pas jugé nécessaire sur le moment).
Remplissez de mousse au chocolat et dès de poires jusqu’à mi-hauteur, et recouvrez d’escargots à la crème de marrons, puis re-remplissez de mousse au chocolat et de dès de poire jusqu’en haut, et refermez la charlotte avec le reste des escargots pour faire la base.
Tassez bien la charlotte pour qu’elle soit bien colmatée et ne se défasse pas, et pour maintenir le tassage, voici ma technique de ouf ! Je recouvre de film alimentaire sans le tendre, je pose par dessus un plat légèrement plus petit que le saladier de la charlotte, et je remplis le plat en question de trucs lourds, des oranges ici, en l’occurrence.
Placez la charlotte au frigo pendant 12 à 24 heures.
Pour démoulez, si vous avez mis du film, vous aurez juste à démouler le saladier (avec les deux mains, c’est dangereux sinon). Ou sinon, si vous avez comme moi « oublié » de mettre le film, vous pouvez mettre le bas du saladier dans de l’eau chaude pour décoller, ou glisser la pointe d’un couteau le long du bord (méthode testée et approuvée), mais n’y allez pas à la barbare, c’est fragile ces petites choses !
Et coupez ensuite des parts parce que c’est dur de croquer dans la charlotte à pleines dents, et surtout régalez-vous !
Bon app’ !
Ayghon
Charlotte aux framboises et au mascarpone
J’aime beaucoup le mascarpone : c’est doux, onctueux, ça donne envie de s’en tartiner allègrement tellement la texture est agréable. Bon, j’exagère un peu, mais à peine.
A la base, la recette que je vous présente aujourd’hui, je la fais avec des fraises vu que je préfère les fraises. J’aime bien les framboises aussi, c’est tout rond et tout mignon, mais je leur reproche leurs petits grains qui se coincent entre les dents et leur acidité. Ceci dit, des amis sont venus manger à la maison un soir et leur poilu est un grand fan (d’après ce que j’ai compris, ça serait à la limite de l’hystérie) de framboises. Donc pourquoi ne pas adapter cette charlotte du feu de Dieu avec ces petits fruits ?
Petite précision : je ne suis pas douée en charlottes. Elles ont tendance à lamentablement s’effondrer dès que je les découpe. Après, me direz-vous, si je me décidais à enfin acheter un moule adapté, on en serait pas là. Tout ça pour m’excuser d’avance de la photo qui ressemble plus à un hachis parmentier de framboises. Mais je vous assure que c’est beaucoup plus meilleur (ouh c’est vachement français ça) que ça en a l’air !
Ingrédients ou compos :
– Un gros sachet de framboises surgelées ( le mien faisait 600 ou 700 g il me semble)
– 3 œufs
– 1 pot de 250 g de mascarpone
– 40 g de sucre + 3 CAS
– 1 CAC de vanille liquide
– des boudoirs ou des biscuits cuillère
Préparation :
Pour commencer, on va d’abord s’occuper du super sirop maison qui permettra d’imbiber les biscuits. Donc, vous aller mettre 4 à 5 CAS de framboises congelées dans une casserole. Mettez les reste des framboises à décongeler. Dans la casserole, ajoutez les 3 CAS de sucre et 2 à 3 grands verres d’eau. Les doses sont pas très précises car je fais plus ou moins à l’œil et selon mon goût.
Faites bouillir le tout en écrasant bien les framboises à la fourchette pour que ça nous donne notre sirop. Lorsque tout vous semble bien cuit et réduit en bouillie, passez le mélange au chinois. Evidemment, je n’ai toujours pas de chinois donc j’ai réutilisé la fameuse astuce du vieux collant (propre bien sur) pour filtrer.
Ça va vous donner un sirop d’une belle couleur rouge profond, assez liquide. Mettez le de côté à refroidir pendant que nous nous occupons de la mousse de mascarpone.
Séparer les jaunes et les blancs. Sortez votre batteur électrique, l’arme ultime de cette recette après le super-collant, et battez violemment les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne bien mousseux et double de volume. Ça prend quelques minutes quand même.
Ajoutez ensuite le mascarpone et la vanille liquide, et battez encore au fouet pendant quelques minutes pour que le fromage soit totalement assimilé. Ça vous donne quelque chose d’assez liquide ; trop pour une charlotte d’ailleurs, mais ce n’est pas fini !
Battez ensuite les blancs en neige très ferme. Incorporez-les ensuite très délicatement à la maryse pour ne pas les casser. Ce sont eux qui donne sa texture à la charlotte et l’empêchent de se liquéfier.
Passons maintenant à l’étape décisive : le montage de la charlotte !
Pour commencez, mettez votre sirop dans une assiette creuse pour pouvoir tremper à l’aise vos boudoirs.
Imbibez légèrement vos boudoirs un par un et tapissez-en le moule de votre choix en commençant par les bords et en finissant par le fond. J’ai pris un moule au bords évasés : je vous le déconseille car quand vous allez démouler votre charlotte, elle va se tasser. Si vous n’avez pas de moule spécifique, utilisez plutôt une casserole ou quelque chose de ce type car les bords sont droits.
Serrez bien les biscuits pour qu’il reste le moins d’espaces possible.
Mettez un peu de mousse de mascarpone au fond et recouvrez des framboises puis d’une autre couche de mousse. Recouvrez d’une couche de biscuits trempés dans le sirop et réitérez l’opération jusqu’à ce que vous arriviez en haut du moule. Recouvrez le moule de film alimentaire et posez une assiette dessus avec quelque chose de lourd par dessus pour tasser la charlotte.
Réservez ensuite au frigo pendant au moins 6 heures.
Démoulez votre charlotte avec délicatesse pour éviter l’effet ratatinage qui manque un peu d’esthétisme. Découpez avec une pelle à tarte et servez immédiatement pour qu’elle ne prenne pas un coup de chaud !
Bon app’ !
Ayghon