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Bành Xèo
La cuisine asiatique est une cuisine que j’ai toujours adorée. C’est tellement plein de saveurs, de couleurs, de goûts qui font voyager… Une simple touche de sauce soja dans le plus simple des plats et vous voilà à l’autre bout du monde.
J’avais déjà testé, comme vous avez pu le constater ici, quelques recettes. Me revoilà avec la recette à ma façon du Bành Xèo, qui est un plat vietnamien, souvent servi en entrée. Mais quand on voit la bête, c’est amplement suffisant en plat, accompagné d’une petite salade verte. C’est une crêpe à base de farine de riz, de lait de coco et d’épices, agrémentée, en général, d’une farce à la viande de porc hachée, aux crevettes, et aux germes de soja.
Sauf que comme d’habitude, lorsque j’ai envie de me lancer dans une recette, c’est un coup de tête, une pulsion incontrôlable, qui me tombe sur la tête (par Toutatis !) et forcément, je n’ai pas prévu et il me manque une partie des ingrédients. Qu’à cela ne tienne, je vais le faire à ma façon, et comme je pense, comme la plupart d’entre nous, que la cuisine n’est pas gravée dans le marbre, c’est une version toute personnelle que je vous livre aujourd’hui : le Bành Xèo pour les noobs !
Ingrédients ou compos : (pour 4 Bành Xèo)
* Pour la pâte :
– 100 g de farine
– 100 g de maïzena
– 20 cl de lait de coco
– 20 cl d’eau
– 1 oeuf
– 1 pincée de sel
– 2 pincées de curcuma
– 1 pincée de curry
– 1 pincée de coriandre
– 1 CAS d’huile de sésame + 1 CAS d’huile de tournesol
– ciboulette
* Pour la garniture :
– 250 g de viande de porc hachée
– 2 échalotes
– 1 belle carotte
– 1/2 CAC d’ail en poudre
– une grosse poignée de vermicelles de soja (environ 50 g)
– une poignée de champignons noirs
– sauce soja et sauce huître
– sel/poivre
Préparation :
Commençons par préparer la pâte. Dans une jatte, versez la farine et la maïzena. Puis ajoutez les épices : le curcuma, le curry et la coriandre. Puis une pincée de sel et de poivre.
Mélangez ces éléments.
Ajoutez ensuite les ingrédients liquides : le lait de coco, l’eau, l’œuf, et les huiles. Mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte à crêpes d’une belle couleur jaune. Puis ajoutez la ciboulette à votre convenance. J’ai dû en mettre entre 1 et 2 CAC.
Nous allons à présent laisser reposer la pâte pendant une trentaine de minutes. Pendant ce temps, attaquons-nous à la farce. En théorie, elle est censée contenir des germes de soja ou des pousses de bambous, et des crevettes. Je les aient remplacés par une carotte en julienne et des échalotes émincées, et des vermicelles de soja car j’adore leur texture et leur manière d’absorber le goût des jus de cuisson.
Donc coupons finement nos légumes et faisons-les revenir dans une poêle, avec une lichette d’huile d’olive, mais pas trop longtemps pour qu’ils gardent un peu de croquant.
Ajoutez ensuite la viande de porc hachée et laissez mijoter jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite.
Pendant ce temps, réhydratez vos champignons noirs dans un bol d’eau bouillante, ainsi que les vermicelles de soja, pendant 5 à 10 minutes.
Coupez vos champignons noirs en lamelles, et coupez également grossièrement les vermicelles. Puis ajoutez le tout à la préparation au porc. Ajoutez 1 CAS d’aïl en poudre, 2 CAS de sauce soja et 1 CAS de sauce huîtres. Salez et poivrez à votre convenance.
Laissez encore mijotez 5 minutes pour que tous les arômes s’entremêlent et s’imprègnent.
Passons à présent à la cuisson de la crêpe : enduisez généreusement d’huile une poêle et faite la bien chauffer. Puis versez une louche de pâte. Même si ça n’est pas diététique, ne soyez pas radins sur l’huile : ça donnera à la pâte une texture croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Laissez cuire 2 ou 3 minutes, pas trop longtemps pour que la crêpe ne devienne pas cassante, mais assez pour que l’intérieur ne soit pas cru.
Déposez 2 ou 3 CAS de farce sur la moitié de la crêpe et rabattez.
Laissez chauffer encore quelques minutes, et dégustez bien chaud, accompagné d’une salade
bien fraîche, assaisonnée à l’huile de sésame et sauce soja, c’est un véritable délice !
Bon app’ !
Ayghon
Le Carrot Cake
Voila déjà un moment que l’envie de faire un Carrot Cake me trottait dans la tête. Les recettes un peu étranges ont souvent tendance à aiguiser ma curiosité et c’était le cas pour ce fameux gâteau aux carottes. A-t-il réellement le goût de carottes ? N’est-il pas un peu écœurant ?
Pour la petite histoire, le Carrot Cake tire ses origines dans la cuisine anglo-saxonne, à la lointaine époque des rationnements où la carotte servait de substitut au sucre. Il est également possible que ça soit une spécialité suisse originaire du canton d’Argovie, mais je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos là dessus.
Après quelques recherches pour pouvoir concocter ma propre recette, je me lance dans l’aventure du Carrot Cake (beuarrrrk ! fit le Poilu en arrière-plan sur le moment, mais après il fit miaaaaaaam ! Comme quoi, il faut pas se fier aux apparences).
Et je peux vous dire que cet test est une réussite absolue : la carotte donne au gâteau un moelleux incomparable. Le goût de la carotte en elle-même ne se sent quasiment pas : tout est une question de texture. L’humidité qu’elle apporte à la bête lui permet de se conserver parfaitement pendant quelques jours enveloppé dans du papier alu. Les noix apportent une légère touche de croquant et les raisins, une douceur qui s’harmonise très bien avec les épices.
Bon, sur ce, j’arrête de me lancer des fleurs (ou des carottes) et je vous laisse tenter l’expérience par vous-même.
Ingrédients (ou compos) :
Pour le gâteau :
– 5 carottes rapées (environ 350 g)
– 4 oeufs
– 100 à 150 g de raisins secs
– 100 g de noix
– 60 g de beurre fondu
– 250 g de farine
– 100 g de sucre complet de canne + 50 g de sucre blanc
– 1 sachet de levure chimique
– 1 CAC de quatre-épices
– 1 CAC de cannelle
– 1/4 de CAC de gingembre en poudre
Pour le glaçage :
– 1 boite de 150 g de fromage frais type St Morêt
– 2 CAS de sucre blanc
– 1 CAS de jus de citron
Préparation :
Râper amoureusement vos carottes. Je l’ai fait à la main pour ma part, vous pouvez également le faire au robot. Par contre, je déconseille fortement d’acheter des sachets de carottes déjà râpées : elles sont insipides et sèches, et ne font pas honneur au goût d’une vraie carotte.
Et franchement, regardez-moi cette couleur de fou ! Moi, ça me donne envie de me rouler dedans (mais le Poilu a dit non…).
Dans un autre plat, versez la farine, le sachet de levure, les sucres et les épices. Mélangez bien au fouet pour que tous ses aliments poudreux s’entremêlent et ne forment pas de grumeaux. De plus, ça allège la farine.
On ajoute ensuite les éléments « humides », c’est à dire le beurre fondu et les oeufs et on touille allègrement. N’hésitez-pas à pousser la chansonnette pour vous donner du coeur au ventre.
Le résultat est une pâte bien homogène, assez liquide, de couleur brune (grâce aux épices et au sucre de canne). C’est là qu’interviennent les héroïnes du jour : les carottes ! On les noie dans la pâte et on mélange bien.
Et enfin, on ajoute cette pâte les raisins secs ainsi que les cerneaux de noix grossièrement concassés et on remélange (regardez-bien vos biceps : ils est probable qu’ils aient pris 0.3 cm de circonférence).
Passons à la cuisson : versez-la pâte dans un moule rond ou à cake que vous aurez préalablement beurré et fariné pour que ça ne colle pas au fond. Et enfournez le tout dans pour 45 minutes au four préchauffé à 200°C.
Sortez la bête du four, démoulez-la et laissez-la refroidir un peu.
Occupons-nous à présent du glaçage.
Petite précision : je vous ai indiqué les doses que j’ai utilisées pour le gâteau ci-présent mais je vous conseille fortement de doubler les doses pour le glaçage : moi j’ai trouvé que c’était un peu léger au moment de l’étalage. Ceci dit, je suis quand même très gourmande.
Donc, dans un bol, mélangez le fromage frais avec les deux cuillères à soupe de sucre et le jus de citron. Le fromage va se détendre très vite et avoir une consistance relativement liquide et très onctueuse. C’est normal, ne vous inquiétez pas.
Coupez votre gâteau en deux dans l’épaisseur et tartinez tout l’intérieur de la moitié du mélange au fromage.
Remettez le chapeau et tartinez le dessus du reste de fromage. Voila l’intérêt de doublez les doses du glaçage : j’aurai aimé que le mien soit un peu plus épais, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Ensuite, réservez le monstre au frigo pendant quelques heures (je dirai 3h minimum) pour que le fromage fige un peu sur le gâteau et se tienne correctement.
Coupez-vous ensuite de belles part que vous décorerez à votre goût (je me suis contentée de rondelles de carottes).
Bon’ app !
Ayghon
Ramens au poulet
Mon poilu m’a fait découvrir l’année dernière un manga. Un manga génialissime. Un manga qui me fait pleurer un épisode sur trois (environ) et qui s’appelle Mai Hime. Des super héroïnes qui ont des pouvoirs magiques etc etc. En tout cas, je vous les conseille vivement. Mais le plus important, c’est que ce manga m’a fait découvrir les Ramens : un plat typiquement japonais qui mélange pâtes et soupe, et des tas d’autres choses dedans : viandes, légumes, oeufs etc.
Du coup, après s’être enfilés la totalité des épisodes deux fois en l’espace de moins d’un an, le poilu m’a dit « je veux manger des ramens ». Et là j’ai dit « miam ».
J’ai donc cherché une recette facile de ce plat complet sans avoir à courir partout pour trouver des épices japonaises spécifiques. J’ai trouvé ça super bon, et je suis pas là seule.
Ingrédients ou Compos : (pour 2 gros bols)
– 1 paquet de ramens pour 2 personnes
– 2 cuisses de poulet
– sauce soja
– 1 échalotte et 1 oignon
– 1 CAS d’aïl en poudre
– 1/4 de chou chinois
– 1 carotte
-1 kubor
– 1 oeuf molet
– sel et poivre
Préparation :
Faites dorer vos deux cuisses de poulet salées/poivrées, à la poêle, pendant une dizaine de minutes
Faites chauffer environ 75 cl d’eau dans laquelle vous allez jeter tout de suite le kubor que vous allez laisser fondre.
Pendant ce temps, coupez en rondelles vos carottes et en lamelles assez fines votre quart de choux, et émincez l’oignon et l’échalotte.
Jetez dans l’eau l’aïl, l’oignon, l’échalotte et 1 cuillère à soupe de sauce soja.
Quand les cuisses de poulet sont à peu près cuites, c’est à dire que l’intérieur est juste rosé, prenez votre air le plus sadique et hop, plongez-les dans le bain d’oignons pendant 5 bonnes minutes et sortez-le.
A la place du poulet, vous pouvez à présent mettre le chou et la carotte dans l’eau qui est toujours en train de bouillir.
A quoi ça sert de faire bouillir le poulet me direz-vous, puisqu’on le fait d’abord cuire à la poêle ? Excellente question mon cher Watson. En le faisant bouillir un petit peu, vous finalisez la cuisson en donnant un léger goût de volaille grillée à votre bouillon. Mais pas trop longtemps pour que le bestiau ne devienne pas caoutchouteux.
Passons à présent aux ramens. Vous les trouverez au rayon exotique de votre magasin et ça ressemble à des pâtes fraîches mais version asiatique. Je les ai choisies aromatisées soja-caramel. Sur le paquet, ils proposent 2 modes de préparation : en bouillon ou sautées.
Moi je les balance dans une poêle avec un tout petit peu d’huile dans le fond, avec le feu au maximum et quand elles commencent à griller, j’ajouter le sachet d’épices et 2 CAS d’eau. Une fois que l’eau est bien absorbée et que les pâtes sont toutes enrobées, on éteint le feu.
Pendant ce temps, nos cuisses de poulet ont eu le temps de refroidir un peu. On va donc les détailler en filaments et remettre les os de poulet dans le bouillon pendant 5 minutes pour accentuer encore un peu le goût du poulet dans la soupe.
Le montage des bols :
On sort 2 bols assez gros, sinon c’est galère pour tout tasser. Ceci dit, des assiettes à soupe conviennent parfaitement aussi, ou un saladier de 5 litres si vous avez très faim.
On réparti au fond nos ramens (qui ont pris la couleurs des épices soja-caramel ici).
Disposez par dessus les morceaux de poulet.
Puis le bouillon avec les légumes.
Et enfin, on décore avec les oeufs molets coupés en quarts avant de servir bien chaud (les miens manquaient légèrement de cuisson).
Bon app’ !
Ayghon