Archive pour la catégorie ‘Plats Chauds’
Carbonnade Flamande à la Bretonne au cidre
Les plats en sauce font partie des recettes que j’aime beaucoup faire : familiaux et réconfortants, ils demandent parfois de passer un peu de temps en cuisine (ce que j’aime de toute façon), et des longues heures de doux mijotage pour une viande moelleuse et bien imprégnée de tous les arômes de la sauce.
La carbonnade flamande est un plat qui m’attirait depuis très longtemps, pour cette merveilleuse sauce hyper onctueuse, et ce côté sucré-salé trop gourmand. Et le summum, c’est qu’en plus, traditionnellement, ça se sert avec des frites, et les frites, j’adore ça, c’est mon péché mignon, au grand désarroi de mes poignées d’amour. M’enfin, je cuisine pas spécialement pour faire dans le diététique, donc c’était un repas 100% plaisir !
Ayant acheté de la bonne viande de bœuf, idéale pour ce type de préparation, je décidai de me lancer dans la confection de cette fameuse carbonnade. Mais mon côté bretonne bien bretonnante a pris le dessus : j’ai décidé de remplacer la bière par du bon cidre brut pour moins d’amertume et j’ai bien fait, c’était délicieux ! On s’est régalés, c’était un plat que je referai avec plaisir vu l’explosion de bonheur que ça provoque en bouche !
Ingrédients ou compos : pour 2-3 personnes
– 500 g de bœuf
– 3 échalotes
– 100 g de lardons fumés
– 2 CAS de vinaigre de vin rouge
– 1 petite bouteille de cidre (environ 30 cl)
– 3 CAS de poudre de pain d’épices
– 1 CAS de moutarde
– 1 CAS de sucre roux
– sel et poivre
Préparation :
Émincez vos échalotes en lamelles et faites les revenir quelques minutes avec les lardons fumés. Inutile de mettre de la matière grasse : l’huile rendue par les lardons les empêchera de coller au fond de la sauteuse. Poivrez généreusement.
Ajoutez ensuite la viande de bœuf coupée en gros cubes et dégraissée au maximum, et faites la revenir avec les lardons et les échalotes jusqu’à ce que tous les côtés soient bien dorés. Traditionnellement, il faut d’abord faire revenir la viande, la réserver, et ensuite, les lardons et échalotes. C’est seulement après qu’on réunit le tout. Mais j’aime tellement l’échalote que je fais de cette manière pour que la viande s’imprègne bien de son arôme.
On ajoute ensuite le vinaigre de vin rouge qui va relever légèrement le goût et ajouter un petit plus presque imperceptible mais très agréable et la cuillère à soupe de sucre roux. On laisse mijoter 5 minutes et on ajoute une belle cuillerée de moutarde avant de bien remuer pour qu’elle se dissolve complètement.
On baisse le feu, genre moyen doux, et on verse les 3 cl de cidre dans la sauteuse. On laisse encore mijoter 5 minutes avant d’ajouter les 3 cuillères à soupe de poudre de pain d’épices. On remue bien pour que le pain d’épices soit bien délayé dans la sauce.
Normalement, j’étais censée utiliser 3 ou 4 tranches de pain d’épices tartinées généreusement de moutarde qu’on pose sur le dessus, trempant dans la sauce, pour qu’elles se dissolvent d’elles-même. Sauf que je n’avais pas de pain d’épices, mais j’avais reçu il y a un moment déjà, de la poudre de pain d’épices miel et fruits, que j’avais super envie d’utiliser. Et c’est super bon : ça se liquéfie dans la sauce, et ça la rend hyper onctueuse.
Vient ensuite l’étape la plus longue : couvrez votre sauteuse et laissez mijoter à feux doux pendant 2 heures en remuant régulièrement pour surveiller la cuisson.
J’ai servi dans de mignonnes petites cocottes pour pour faire trempette avec les frites dans la sauce sans qu’elles baignent dedans et j’ai saupoudré de quelques pincées de poudre de pain d’épices juste avant le service.
Bon app’ !
Ayghon
Lasagnes aux foies de volaille
Les lasagnes font partie d’un de nos plats préférés à la maison. Facile à faire, copieux sans être trop lourd, ce plat complet se marie super bien avec une bonne petite salade verte.
D’habitude, je les prépare très classiquement à la viande de bœuf, mais ce jour là, nous étions le 14 Février, la fête des Amoureux. Etant donné que nous avions notre mini-poilu, nous avons décidé de nous faire un repas en tête à tête à la maison. J’ai donc voulu innover pour servir un bon petit plat à mon Poilu, qui de toute façon ne se fait pas prier pour servir de cobaye à toutes mes expériences culinaires.
Voici donc la recette des presques meilleures lasagnes que j’ai pu préparées. Bien entendu, pour les anti-foies de volaille, vous pouvez tout à fait préparer cette recette en les retirant, et vous pouvez même les remplacer par des petits lardons, ou des gésiers, etc. Le champ des possibles est infini en cuisine !
Ingrédients ou compos : (pour 6 personnes)
– 1 gros oignon rouge
– 1 échalote
– 300 g de foies de volaille
– 500 g de boeuf haché
– 1 grosse boite de tomates pelées
– 1 kubor
– Basilic
– sel / poivre
– Béchamel (Faites fondre 50 g de beurre, ajoutez 50 g de farine et mélangez bien. Puis ajoutez 50 cl lait au fur et à mesure, toujours sur le feu, en remuant jusqu’à la consistance souhaitée. Assaisonnez avec sel et poivre, et également muscade si vous aimez).
– 100 à 150 g de gruyère rapé
– 50 g de parmesan
Préparation :
Faites revenir vos foies de volaille dans une poêle. Si vous avez fait comme moi et pris des foies de volaille en confit, vous n’avez pas besoin d’ajouter de matière grasse. Pendant qu’ils grillent un peu, coupez votre oignon et votre échalote en rondelles. J’adore l’oignon rouge : plus fort en goût que l’oignon jaune, il est aussi vachement plus joli !
Une fois que vos foies de volaille ont doré sur tous les côtés, mettez-les de côté et faites revenir les rondelles d’oignon et d’échalote dans la même poêle : ils prendront une belle saveur. Puis lorsqu’il commencent à être fondants et translucides, ajoutez le bœuf haché.
Coupez grossièrement vos foies de volaille au couteau pour en faire des morceaux pas trop gros sans les hacher pour autant. Ajoutez-les au bœuf que vous aurez fait revenir 5 bonnes minutes. Mélangez bien les viandes. Puis coupez les tomates pelées en gros morceaux et mettez-les également dans la poêle. Il ne reste plus qu’à ajouter le kubor et le basilic, et à saler et à poivrer à votre convenance.
Laissez mijoter les mélange pendant une dizaine de minutes à feu doux/moyen. Et sous vos yeux ébahis, le miracle va se produire : il y a plus de sauce qu’au début ! Sauce qui va nous être très utile tout de suite d’ailleurs. Et s’il y en a pas assez, vous pouvez ajouter un demi-verre d’eau.
Prélevez une louche de sauce et versez là au fond du plat que vous compter utiliser, avant de déposer vos plaques de pâte. Ce coup-ci, j’ai utiliser la pâte à Pasta de Herta : c’est sacrément génial : un simple de rouleau de pâtes fraîches, à découper à la taille souhaitée. Mettez de la sauce au fond permet d’éviter que ça colle trop au fond du plat. Bien entendu, vous pouvez tout à fait utiliser des plaques à lasagnes crues.
Recouvrez la plaque de pâte de la moitié de la viande et mettez par dessus 1/3 de la béchamel environ. Puis recouvrez ensuite d’une autre plaque de pâte, de la viande restante, et d’encore 1/3 de béchamel.
Terminez par une plaque de pâte que vous allez recouvrir du reste de Béchamel. Saupoudrez généreusement du gruyère rapé et saupoudrez enfin du parmesan.
Mettez ensuite au four pour une trentaine de minutes à 240°C (th. 8).
Si vous utilisez des plaques de pâte crues, je vous conseille de mettre 30 minutes à 180°C (th. 6), puis 20 minutes à 230°C : ça permettra aux lasagnes de cuire tranquillement sans avoir le problème d’un dessus brulé et d’un intérieur cru. Si vous trouvez que le dessus colore trop vite, mettez une feuille d’alu à mi cuisson par dessus.
Et voila un superbe plat de lasagnes relevé par un léger goût de foies de volaille par trop lourd, mais plein de saveurs, et qui impressionnera à coup sûr votre cher et tendre !
Bon app’ à tous les amoureux et aussi à tous les autres bien sûr, parce qu’il n’y a pas besoin d’être deux pour faire plaisir à son estomac !
Ayghon
Boeuf Bourguignon
Tout d’abord, pardon de ne pas poster plus régulièrement : la fatigue liée à un problème de santé m’empêche d’être aussi productive que je le souhaiterai, mais je promets de me rattraper !
Alors, aujourd’hui, c’est la recette du Bœuf Bourguignon que je vous confie. Cela fait partie des plats familiaux que tout le monde fait à sa sauce, chacun avec son petit secret, ou son astuce pour que la viande reste fondante, la sauce onctueuse, et les légumes parfumés. Je vous donne ma version, qui est délicieuse. N’hésitez pas à y mettre votre touche personnelle, votre petit grain de sel.
J’en fais assez rarement, certainement car dans ma tête, ça fait partie des plats qu’on mange en famille, alors que c’est si simple à faire et que ça se congèle très bien. Et puis c’est tellement appétissant cette odeur de vin rouge mijoté qui embaume toute la maison le temps que ça mijote.
Ingrédients ou compos : (pour 6 bons mangeurs)
– 3 carottes
– 500 g de champignons de Paris
– 1.2 kg de bœuf
– une vingtaine d’oignons grelots (voir plus si vous avez le courage de les éplucher)
– 300 g de poitrine fumée
– 1/2 bouteille de vin rouge
– huile d’olive, sel, poivre
– une pincée d’ail en poudre
– 1 Kubor
Préparation :
Opération « découpage » pour commencer : détaillez les carottes en grosses rondelles, les champignons en grosses tranches, la poitrine fumée et le boeuf en dès, et épluchez les oignons grelots.
Faites dorer les dès de bœuf dans l’huile d’olive, dans une grande cocotte. Mélangez régulièrement pour vous assurer que la viande sera dorée (à peu près) sur toutes les faces. Si vous le souhaiter, vous pouvez ajouter une ou deux cuillères à soupe de farine pour bien faire dorer la viande et lier la future sauce.
Ajoutez dans la marmite les carottes et les oignons. Puis versez 2 verres d’eau et un Kubor. Salez et poivrez, ajoutez la pincée d’ail, et laissez cuire quelques minutes, le temps que le Kubor fonde et se mélange bien.
Versez ensuite la moitié d’une bouteille de vin et laissez cuire pendant 30 à 45 minutes.
Au terme de cette étape de cuisson, ajoutez enfin les champignons, baissez le feu au minimum et laissez encore mijoter pendant 45 minutes.
Si la sauce vous semble trop liquide, prélevez une louche de sauce et mélangez-la à part, avec une cuillère à soupe de farine ou de maïzena, et mettez ensuite ce mélange dans la marmite, remuez bien.
Servez bien chaud, accompagné de pommes de terre et d’un bon vin rouge.
Bon appétit !
Ayghon
Poulet farci au chèvre frais et raisins secs, Pommes de terre suédoises / Noël pour pas un rond : Plat
Aujourd’hui, je vous poste la suite de ma participation au défi de Recette.de, un repas de Noël pas cher, parce que c’est la crise ma pauvre Lucette : Noël pour pas un rond.
Je vous rappelle le principe : une entrée pour 1.25€/pers., un plat pour 2.50€/pers. et enfin, un dessert pour 1.25€/pers.
Je me suis axée sur le poulet : la cuisine peut rendre cette viande toute simple très fine. Et ma recette va vous le prouver immédiatement.
Ingrédients ou compos : Pour 2 personnes
– 2 cuisses de poulet : 2.85€, soit 1.42€ par personne
– 200 g de chèvre frais : 2.18€, j’en ai utilisé 100 g, soit 0.54€ par personnes
– 250 g de raisins secs : 1.79€, j’en ai utilisé 50 g soit 0.17€ par personnes
– 2.5 kg de pommes de terre : 1.49€, si on compte environ 200 g par personne, ça donne 0.11€ par personnes
Le total ici environ est de 2.24€ par personne. Convaincus ?
Préparation :
Commencez par désosser le haut de cuisse de la cuisse de poulet : c’était la première fois que je le faisais et c’est tout simple : incisez la chair délicatement jusqu’à l’os, décollez-la de l’os avec la pointe du couteau et enfin, sectionnez l’articulation pour retirer l’os.
Dans un bol, mélangez le chèvre frais et les raisins secs, poivrez et si vous avez des herbes dans vos placards, faites-vous plaisir : j’ai aromatisé avec du basilic et ça se marie drôlement bien.
Tartinez l’intérieur de la cuisse de poulet d’une bonne grosse cuillerée de fromage et repliez la chair par dessus. Vous pouvez la faire tenir avec de la ficelle de cuisine ou des cure-dents comme sur la photo.
Mettez les cuisses de poulet dans un plat à four, salez et poivrez, vous pouvez même rajouter un filet d’huile d’olive, et versez un verre d’eau dans le fond du plat. Enfournez pour une demi-heure à 230°C environ.
Passons aux pommes de terre : Après les avoir bien nettoyées, brossées, pomponnées, entaillez-les dans le sens de la largeur sans aller jusqu’au bout, environ tous les 2 millimètres.
Arrosez-les d’un filet d’huile d’olive, salez, poivrez et ajoutez les herbes que vous souhaitez : comme vous pouvez le voir, j’ai intercalé des feuilles de laurier, mais des herbes de Provence saupoudrées par dessus auraient été parfaites aussi. Et mettez-les au four pour une demi-heure également.
Dégustez chaud avec un verre de bon vin blanc ce petit plat de fête sans prétentions.
Bon’ app et bonnes fêtes !
Ayghon
Butternut farcie
J’adore le mot Cucurbitacée. Parce que oui, la Butternut fait partie de la famille des cucurbitacées et autres courges.
De plus, on est en plein dans la période de tous ces délicieux légumes, et moi, ça me ravit, parce que j’adore !
Je suis donc allée au marché, toute guillerette, sans mon panier parce que je n’ai pas de panier, mais il faut que j’en achète un, en osier, comme les mamies, parce que ça a trop la classe. Je disais donc que je parcourais joyeusement les étals couverts de légumes, tout ça plein de belles couleurs, et je les aient vus, elles, ces magnifiques courges Butternut qui me faisaient de l’œil pour de vrai.
J’ai failli éclater de rire lorsque le maraîcher m’a tendu la courge : elle avait une queue qui mesurait facile 30 cm de long. Et je peux vous dire que les gens dans la rue m’ont regardée de travers tandis que je rentrais chez moi, ma courge à la main.
J’ai d’ailleurs coupé la queue pour cette recette, le reste m’ayant servi à faire une poêlée toute simple, au beurre et relevé par de la cassonade. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.
Today, nous farcissons du cucubitacée ! Et à la basquaise mesdames et messieurs : en effet, la sauce que j’ai utilisée pour relever la viande était un reste de sauce aux poivrons d’un poulet basquaise préparé la veille. Et franchement, j’ai rarement mangé un légume farci au boeuf aussi bon. Mon prochain farcissage aura droit au même traitement : relevé d’une sauce aux poivrons épicée.
Ingrédients ou compos : Pour 2 personnes
– 1 belle courge Butternut
– 1 oignon
– une demi boite de lardons
– 250 à 300 g de viande de bœuf hachée
– 2 petites tomates
– 1 reste de sauce de poulet basquaise (ou 1 poivron, une petite boite de tomates pelées, ail en poudre et paprika)
– une boule de mozzarella
– sel et poivre
Préparation :
Coupez en deux, dans le sens de la longueur, la courge Butternut, Faites gaffe : c’est pas si facile (me suis coupée en épluchant une citrouille la semaine dernière, dangereux ces légumes). Ôtez à la cuillère les graines et les filaments au milieu. Disposez les deux moitiés dans un plat avec une noisette de beurre et mettez au four une vingtaine de minute au thermostat maximum.
Pendant que notre cucurbitacée se dore la pilule, émincez votre oignon et faites le revenir dans une poêle avec les lardons.
Une fois les oignons fondants et translucides, ajoutez la viande hachée. Faites la bien revenir et une fois qu’elle a l’air plus ou moins cuite, ajoutez le reste de sauce du poulet basquaise. Alors évidemment, vous n’allez pas attendre de faire mon divin poulet basquaise pour faire cette recette (même si le fait que la sauce ai pris le temps de mijoter longtemps avec le poulet lui a donné un goût phénoménal). Donc, il suffit, pour un résultat similaire, de faire revenir un poivron avec une boite de tomates pelées, de l’ail et du paprika.
Vous pouvez ensuite, si vous les souhaitez mais ce n’est pas indispensable, ajoutez deux petites tomates fraiches émincées. On laisse ensuite cuire pendant une quinzaine de minutes, à feu doux, pour que tous les arômes se mélangent.
Remplissez ensuite généreusement votre courge cuite de la farce que nous avons amoureusement préparée. Coupez la boule de mozzarella en tranches et recouvrez-en la viande.
Et enfin, remettez au four pour à peine 10 minutes, juste le temps que le fromage fonde et fasse une magnifique couverture chauffante et collante à notre belle butternut farcie !
Et enfin, régalez-vous tant que c’est chaud, parce que franchement, qu’est ce qu’il est réconfortant ce plat !
Bon app’ !
Ayghon