Archive pour la catégorie ‘Goûters et grignotages sucrés’
Muffins à la banane, noix de coco, et coeur fondant confiture de lait
Cette idée de recette est partie de quelques bananes noircies qui boudaient dans la coupe à fruits, d’une envie de sucré et de faire plaisir à mon Poilu qui est un grand gourmand.
Je regardais ces bananes d’un œil tristounet, ne sachant qu’en faire. J’ai ouvert mes placards et j’y ai vu de la noix de coco râpée, une boite de lait concentré sucré, du sucre perlé. J’aime bien les muffins mais souvent, je trouve qu’il leur manque quelque chose qui les rendent plus fondant. Une idée de cœur fourré au milieu du muffin m’est venue et je me suis attelée à un atelier gourmandise, toute seule dans ma cuisine.
Visiblement, ce fut une réussite car Mr Poilu a tout dévoré, il n’en est pas resté une miette. J’ai juste eu le temps d’y goûter et de soupirer de contentement tellement ces petits gâteaux étaient gourmands. Puis une petite voix a retenti dans ma tête : »Pense à tes hanches, vilaine gourmande ! ». Mais je l’ai délibérément ignorée, savourant ce moment d’intense gourmandise qui vaut (presque) tous les plaisirs du monde !
Ingrédients ou compos : pour 9 généreux muffins
– 200 g de farine
– 2 CAC de levure chimique
– 30 g de poudre à Maurice (ou cassonade corsée)
– 30 g de sucre en poudre + une poignée
– 4 CAS de noix de coco râpée
– 2 œufs
– 60 g de beurre fondu
– 2 bananes
– une boite de lait concentré sucré ou de confiture de lait
– du sucre perlé
Préparation :
J’ai commencé par préparer la confiture de lait (oui je l’ai faite moi-même). C’est vraiment bête comme chou (ouh l’expression antédiluvienne) ! On prend sa boite de lait concentré sucré et là, on attrape sa plus grosse casserole (oui oui, celle pour faire des pâtes pour 12 personnes), on met la boite de lait concentré dedans, on la remplit d’eau jusqu’à ce que ça recouvre la boite et on fait bouillir pendant 3 heures en rajoutant de l’eau au fur et à mesure pour que la boite soit toujours recouverte.
Au terme de ces 3 heures, on sort la boite de la casserole et on laisse refroidir. Quand c’est assez froid, mettez au frigo pour que ça fige un petit peu.
Dans un saladier, on verse tous les ingrédients secs, et on mélange. C’est à dire la farine, les sucres, la levure et la noix de coco râpée.
On ajoute au mélange les œufs et le beurre fondu et on touille bien. Ça va nous donner une pâte plutôt sèche, à laquelle on ajoute les deux bananes que vous aurez préalablement écrasées à la fourchette. Les bananes vont détendre la pâte et la rendre plus collante.
Remplissez vos moules à muffins à hauteur d’un tiers seulement. Mettez une grosse noisette de confiture de lait au centre (environ une cuillère à café en fait) et recouvrez du restant de pâte.
Saupoudrez les tous d’un petit peu de sucre en poudre et de beaucoup de sucre perlé (c’est tellement bon ce truc !).
Enfournez pendant 12 à 15 minutes dans un four préchauffé à 180°C (ou thermostat 6 je crois).
Laissez tiédir et dégustez !
Bon goûter !
Ayghon
Crêpes vanillées
Le 2 Février, c’était la Chandeleur. Perso, quand vous me dites Chandeleur, dans ma tête, ça fait « miam slurp croutch MANGER des crèpes ! ». Enfin je résume. Cependant, cette fête a une histoire ! Et oui, ça signifie « Fête des Chandelles », et c’est une fête d’origine païenne et latine dont la tradition était d’allumer des cierges à minuit en symbole de purification. Par la suite, cette fête est également devenue une fête religieuse chrétienne pour rappeler que le Christ est la lumière du monde, toussa toussa (merci Wiki).
Bref, c’est bien sympa toute cette histoire mais bon, pourquoi des crêpes alors ? Parce qu’à cette époque l’électricité n’existait pas et qu’on faisait cuire les crêpes à la bougie ? Et bien non, voyons ! C’est parce que les crêpes, avec leur forme ronde et leur belle couleur dorée, rappelleraient le soleil ! Je vous en bouche un coin, hein ?
Bon, au final, l’histoire religieuse, j’aime bien, mais je préfère manger.
Donc, je vais vous faire découvrir la meilleure recette de crèpes que j’ai jamais mangé. Super parfumée, très vanillée, sans être trop sucrée, c’est un délice ! Je me suis inspirée d’une recette chopée dans le livret de Eat Your Box de Janvier.
Ingrédients ou compos : (pour une vingtaine de crêpes moyennes)
– 1/2 litre de lait
– 250 g de farine
– 4 œufs
– 1 pincée de sel
– 80 g de sucre en poudre
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 sachet de sucre Vanille-Bourbon
– 40 g de beurre
– 3 ou 4 CAS de Grand Marnier
– de l’huile (pour la poêle)
Préparation :
Pour commencer, on va préparer un beurre noisette. Le beurre noisette, c’est un beurre fondu dans une casserole à feu vif jusqu’à ce qu’il commence à cuire et à prendre une belle couleur brun clair. Ça prend environ une ou deux minutes. Ça lui donne une saveur très gourmande, j’adore !
Réservez le temps que ça refroidisse.
Dans une grande jatte, mélangez les ingrédients secs : farine, sel et les 3 sucres.
Faites une fontaine au centre et cassez-y les œufs. Mélangez bien jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte très compacte et collante et quasi pas mélangeable.
Ajoutez enfin le lait petit à petit pour la détendre et obtenir une pâte liquide sans grumeaux.
Ajoutez le beurre noisette refroidi et mélangez.
Et enfin, le Grand Marnier. J’adore cet alcool hyper parfumé ! Dans cette recette de crêpes, pour moi, c’est sans modération. Et on remue encore !
Et enfin, l’étape à laquelle il est difficile de se soumettre : laissez poser la pâte pendant 2 h à température ambiante. Ça évite qu’elle soit trop élastique.
TIC TAC… TIC TAC… TIC TAC… TIC TAC … 2 h plus tard…
Ça fait maintenant 2 heures que l’on poirote en louchant désespérément sur notre pâte qui sent bon la vanille et le Grand Marnier. On va pouvoir passer à l’attaque !
Dans une petite tasse, mettez un peu d’huile. Trempez-y un morceau de sopalin et badigeonnez votre poêle. Et faites la chauffer sur feu vif.
Lorsque la poêle est chaude, versez-y une louche de pâte et laissez cuire une minute. Enfin, le temps de
cuisson dépend de vous ; perso j’aime les crêpes pas trop cuites.
Regardez comment on voit bien les grains de vanille dans la pâte qui cuit, mmmmh !
Lorsque la première face de la crêpe vous semble assez cuite, retournez-la.
Pour le retournage (oui, j’aime inventer des mots en -age), aidez-vous d’une spatule, ou si vous êtes doté d’une dextérité à toute épreuve, ou que vous avez le goût du risque, vous pouvez les faire sauter, au risque de les coller au plafond ou de vous ébouillanter la face. Il paraît que tout est dans le mouvement du poignet. Perso, je ne m’y risque pas.
Répétez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte, mais vous pouvez aussi la conserver une journée au frais si vous avez pas le temps de tout cuire.
Ensuite dégustez-les avec la garniture de votre choix : sucre, sirop d’érable, confiture, pâte à tartiner… Les possibilités sont infinies et tellement gourmandes !
Bon app’ !
Ayghon
Marrons glacés et Meilleurs Vœux !
Aujourd’hui, nous sommes le 24 Décembre et dans la plupart des foyers, on s’active déjà, ou ça ne va pas tarder, pour que tout soit prêt et parfait pour le réveillon ce soir.
Je profite du calme de ce petit matin tout gris mais serein pour vous faire part de mes vœux les plus sincères : je vous souhaite de passer un très beau réveillon, entourés de vos proches, des gens que vous aimez et qui vous aiment, de bien manger, parce que c’est quand même super chouette le repas de Noël ! Egalement, d’être bien gâtés par le père Noël.
Je vous embrasse tous, j’en profite pour vous remercier de votre fidélité et et votre intérêt pour mes petites recettes sans prétentions, car vos commentaires et votre plaisir à me lire est à mes yeux le plus beau des cadeaux.
Sur ce, je vous laisse avec une recette des Marrons glacés, idéale pour les fêtes, à offrir ou à garder jalousement pour soi-même, que j’ai piochée, je l’avoue, sur l’excellent blog Culinaire Amoula.
C’est « long » à faire mais si vous avez de la patience, ça vaut le coup. A la base, j’ai voulu tester car mon Papa adore ça, alors je suis désolée Papounet, mais je n’ai pas pu t’en apporter : il n’y en avais pas assez : mes marrons étaient pas tops après épluchage donc j’ai dû en jeter, et le Poilu a tout mangé, tu t’arrangeras avec lui, hùhù.
Ingrédients :
– 500 g de marrons frais
– 600 g de sucre
– 1/2 litre d’eau
– 1 gousse de vanille
Préparation :
Première étape, et pas la moindre : l’épluchage des marrons. Je vous conseille d’acheter des marrons frais de (très) bonne qualité, sinon à la fin, vous risquez d’avoir des marrons glacés avec des textures et des goûts bizarres. Vous les incisez au niveau des fesses, là ou vous avez le rond en dessous, sur toute la largeur, et vous les jetez dans de l’eau bouillante pendant une vingtaine de minutes.
Petit conseil d’épluchage : ne mettez pas tous vos marrons à bouillir en même temps. Ils s’épluchent beaucoup mieux chaud, donc faites le en 3 ou 4 fois selon votre vitesse de croisière. Pour ma part, c’était plutôt en 6 ou 7 fois vu ma lenteur.
Une fois épluchés, dans une grande casserole, faites fondre le sucre dans l’eau et laissez bouillir 3 minutes avec la gousse de vanille fendue, pour obtenir un sirop de sucre.
Plongez les marrons dans le sirop de sucre et laissez bouillir 3 minutes. Coupez le feu et laissez les refroidir dans le sirop pendant 24 heures.
Le lendemain, retirer vos marrons du sirop avec un écumoir, remettez le sirop à bouillir, plongez les marrons 3 minutes, et re-laissez refroidir dans le sirop pendant 24 heures. Il faut réitérer l’opération pendant 5 jours.
Le 6ème jour, retirez vos marrons du sirop et déposez les sur une grille : j’avais rien d’autre donc je les aient mis sur une grille à gâteaux. Avec un pinceau, nappez les du sirop et laissez les sécher à l’air libre pendant 24 heures.
Libre à vous ensuite de les empaqueter joliment pour offrir ou de les engloutir de manière totalement égoïste mais jouissive.
Ah oui, je vous conseille de conserver le sirop de cuisson restant : super parfumé, il pourra vous servir dans d’autres recettes et se conservera très bien dans un bocal bien fermé.
Sur ce, je vous souhaite encore une fois de merveilleuses fêtes pleines de joies, d’amour et de gourmandises, et je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures et de nouvelles recettes !
Bisous !!!
Ayghon
Farz Buen
Aujourd’hui, je passe en mode grignotage, une recette irrésistible, meilleure que le pop corn devant un bon film ou autre activité de détente !
Et le must, c’est que c’est une recette 100% bretonne, pure beurre et pure sucre ! Parce que oui, je suis bretonne et que j’assume, avec mon caractère de cochon et mes joues toutes rondes.
Les origines du Farz Buen ou Farz Buan, qui signifie Far rapide, sont assez méconnues. Cette recette n’est jamais la même selon qui la cuisine, les doses sont aléatoires selon la texture voulue, et elle peut être cuisinée de manière sucrée ou salée. Pour la sucrée, c’est farine de froment et sucre, et pour la salée, farine de sarrasin, à servir avec du lard grillé.
Moi, je me suis lancée dans la version sucrée, pour une soirée jeux vidéo avec mon Poilu. Je me suis rendue compte que nous n’avions plus de chocolat, sacrilège ! J’ai donc tenté cette recette de pâte à crêpe épaisse cuite comme des œufs brouillés, donc les morceaux sont ensuite caramélisés, pour grignoter allègrement devant le pc. Et ça a été génial !
Ingrédients ou compos :
– 300 g de farine
– 70 g de sucre
– 2 oeufs
– 400 ml de lait
– du beurre ( aux cristaux de sel pour moi)
– et du sucre en poudre en plus
Préparation :
Mettre la farine, le sucre et les oeufs dans un saladier et mélanger vivement avec un fouet. Ajoutez ensuite le lait et battez le tout comme une pâte à crêpe.
Une fois la pâte prête, mettez du beurre à fondre dans une poêle. Ne lésinez pas sur la quantité : aujourd’hui, on fait dans la comfort food bien calorique, qui remonte bien le moral et tient bien chaud aux poignées d’amour.
Versez deux à trois bonnes louches de pâte dans la poêle pleine de beurre et laissez prendre quelques minutes.
Armez-vous de votre arme ultime : la Spatule en bois (ou autre) et brouillez la pâte comme des oeufs. Une fois que les morceaux commencent à être bien cuits, rajoutez des morceaux de beurre et saupoudrez généreusement de sucre pour qu’ils caramélisent un peu.
Réservez dans un saladier, re-saupoudrez d’un peu de sucre et réitérez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.
Installez-vous confortablement et régalez-vous !
Bon app’ !
Ayghon
Croquants aux amandes
La dernière fois, pendant quelques jours, j’ai eu une furieuse envie de biscuits secs. Sauf qu’en général je suis pas douée : j’ai le chic pour les laisser crâmer. Mais en feuilletant un de mes nombreux magasines, je suis tombée sur une recette de croquants aux amandes toute simple et je n’ai pas pu résister. Je me suis lancée et ça a été une vraie réussite (enfin gaffe aux dents quand même parce qu’ils portent bien leur nom !).
L’origine des croquants est assez flou, mais diverses régions se battent pour la paternité de la recette : comme la Provence, l’Italie, la Corse… En tout cas, il semblerait que ça vienne du Sud. Mais au final, c’est pas très grave parce que les miens, avec leur goût de fleurs d’oranger, valaient tous les croquants du monde (mais ils ont été fait avec amour aussi) !
Ingrédients ou compos :
– 2 oeufs
– 150 g de sucre
– 250 g de farine
– 2 CAS d’eau de fleur d’oranger
– 125 g d’amandes non mondées
Préparation :
Préchauffez votre four à 170 °C (ce qui correspond au thermostat 5-6).
Fouettez les œufs avec le sucre énergiquement jusqu’à ce que le mélange blanchisse et mousse. Ajoutez la farine et l’eau de fleur d’oranger et mélangez bien pour éviter les grumeaux.
Vous allez obtenir une pâte assez compacte et vraiment collante. Ajoutez-y les amandes et mélangez pour bien les répartir dans la pâte.
Sur une feuille de papier cuisson, répartissez la pâte en deux bandes d’environ 4 cm de large. C’est chiant à faire tellement la pâte est collante, je vous déconseille d’y mettre les mains sinon vous allez rester prisonnière, j’en sais quelque chose. J’ai fini à la cuillère à soupe mais vous pouvez tenter le coup à la poche à douille. Espacez bien les deux bandes car elles vont s’étaler.
Enfournez le tout pendant 30 minutes.
Laissez refroidir et coupez des tranches en diagonale. Remettez ces petites tranches au four 10 minutes pour finaliser la cuisson et leur donner le côté croquant. Les biscuits doivent être tout justes dorés.
Et ils se conservent super longtemps dans une boite bien hermétique.
Bon grignotage !
Ayghon